Signes des temps
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Dans cette rubrique "Quelques témoignages" je souhaite montrer par l'exemple plusieurs aspects qui intéressent les phénomènes inexpliqués. Remonter à la source, au témoin, apprendre de ses propres mots ce qu'il a pu vivre quelques années auparavant ou plus récemment. Dans cette affaire un peu particulière nous ne sommes pas directement en contact avec les personnes ayant pu observer un phénomène. C'est au contraire à chacun d'entre nous qu'il pourrait arriver pareille aventure, puisqu'il s'agit de comprendre comment peuvent être perçus des faits au travers d'articles de presse, de témoignages secondaires et en fin de compte de la rumeur.

On ne saura pas, pour l'instant, s'il y a réellement eu un phénomène anormal ou du moins peu courant à La Chapelle-de-Surieu dans l'Isère en décembre 1978, peut être que dans le fond il y a bien eu escamotage d'informations par les autorités locales. Mais on comprendra surtout par cette lecture comme il peut être difficile et coûteux de prendre sur soi pour témoigner et affronter la risée populaire.

Fin juin 2003, un témoin fait parvenir les informations suivantes à un groupe d'internautes :


UN OVNI A LA Chapelle-de-Surieu en début 1974 ou 1975 ?

Cela se passait en début d'année 1974 ou 1975 (entre Janvier et Mai environ) soit encore au plus tard en début 1976 (très peu probable en 1976, mais bon).

En début d'année (à déterminer) une affaire fit grand bruit dans le village de la Chapelle-de-Surieu, dans l'ISERE.

1 - On appris qu'un paysan, rentrant du travail le soir, en mobylette, eu une impression bizarre (un bruit ?) et il se retourna. Il vit alors "une dauphine" (voiture Renault très connue à l'époque) le suivre, mais en l'air ! Au-dessus et derrière sa tête, sans doute à quelques mètres au dessus de lui.

S'arrêtant comme à son habitude au café du village, il raconta son "aventure" au patron du café en disant en guise de conclusion "Ah les Russes ! Avec leurs expériences et inventions !".
En précisant que l'objet avait l'air d'une "Dauphine", (une voiture très répandu à l'époque) et qu'il avait des sortes d'hublots. Il n'a pas parlé de vitre, ni de portière.

2 - C'est le lendemain, ou quelques jours après, qu'un objet s'est tenu IMMOBILE, à environ 50 ou 150 mètres, ce qui n'enlève RIEN au phénomène, AU DESSUS de la Mairie du village, ou de l'église ? - qu'importe, je vais donc dire Au DESSUS DU village, et tout le monde sera content, car ce n'est pas rien de relater un témoignage, les uns ou les autres (lecteurs) "sautant" sur des détails qui n'ont rien à voir avec le FOND l'affaire.

Comme par exemple que ce soit l'année 1974 ou 1975, qu'importe : C'EST UNE HISTOIRE REELLE.

Bien entendu, l'année précise faciliterait les recherches d'informations "véritables" car j'ai fait la très mauvaise expérience de trop en raconter... m'attirant dernièrement les sarcasmes d'un groupe s'occupant d'OVNI, je nomme le groupe Francom.
Alors imaginez une seconde la même démarche chez les flics ou chez les militaires, je ne serai plus la pour en parler...

Je reprend mon témoignage après cette utile mise au point.
Le plus effarant c'est que l'objet est resté ainsi, immobile, au dessus de la Mairie du village, plus de 7 jours.

Le secteur fut bouclé par la Police et l'Armée, impossible à quiconque d'accéder au village.

Comment on a su que le secteur était bouclé ? (en 1974 les informations circulaient encore relativement difficilement). Eh bien c'est mon ami J.R, qui connaissait le Maire de la Chapelle-de-Surieu, son cousin très exactement, et qui lui a téléphoné pour savoir ce qui se passait vraiment au village.
Celui-ci lui répondit que le secteur était complètement bouclé.

Ce copain, J.R (Jacques R, pour éviter les sarcasme d'un JR d'une série télévisée, il faut anticiper en tout les critiques qui de toute façon, même preuves à l'appui se s'arrêteront pas je pense !) donc mon ami garagiste à l'époque, allait chasser autour du village de la Chapelle-de-Surieu, depuis des années, et il connaissait non seulement le Maire du village, mais aussi très bien le coin.

Ayant eu personnellement vent de l'affaire, j'avais discuté, donc en 1974/1975, avec mon ami Jacques R. (passionné par les ovni lui-même) et je m'intéressais depuis toujours aussi au phénomène. Cette histoire attira donc notre attention.
A l'époque j'avais une caméra Super 8, et depuis une dizaine d'année, je filmais "tout ce qui bougeait", amis, relations, voyages, etc. C'était mon grand passe temps.

Avec un autre copain, Monsieur T., un ami psychologue qui formait des éducatrices, nous avons discuté de ce fait divers en décidant d'aller voir nous même ce qui se passait.
Cela nous paraissait facile (et excitant) de contourner les routes barrées pour pénétrer dans le village, car mon copain Jacques R. connaissait, encore une fois, parfaitement les lieux.

Nous décidâmes, tel jour, d'y aller.
Mais ayant démarré une nouvelle activité depuis peu (que je ne puis révéler car cela n'apporterait absolument rien à l'histoire, que d'autres sarcasmes au contraire), j'annulais finalement le départ au jour décidé.
Et puis, surtout, comme le phénomène durait depuis un bon moment, on se disait tous qu'on aurait bien le temps d'y aller un autre jour !

Ce fut le regret de ma vie, qui me tient toujours plus de 30 ans après.

Je me souviens particulièrement d'avoir vu dans le journal du département (le Dauphiné Libéré je crois, ou le Progrès de Lyon, je ne sais plus). Mais j'ai vu de mes propres yeux à l'époque UN SIMPLE DESSIN en première page avec un article racontant une partie de l'histoire.

Un simple dessin...

Alors, récemment, (avec le patacaisse du groupe Francom) quelqu'un m'a dit qu'a l'époque, il n'était pas étonnant de trouver un dessin au lieu d'une photo car les moyens d'impression n'était pas ceux d'aujourd'hui.

Permettez moi d'éclater de RIRE, car entre l'âge de 14 ans et 28 ans, j'ai travaillé moi même dans l'imprimerie!!. Et passer un dessin ou une photo n'est pas plus difficile (sauf, peut-être pour le temps de développement, là je suis d'accord), mais à ma connaissance, même après, il n'y eu jamais de photo sur un canard quelconque. Bien entendu, je tiens à la disposition des plus incrédules et incurables, mes fiches de paie comme imprimeur.

Et cet élément va encore "appuyer" ce qui va suivre.

Je fus tellement écoeuré de cela, de voir un simple dessin sur le journal. Excusez les répétitions, mais c'est volontaire, car il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour imaginer les milliers de photos qui furent fatalement prises, sans parler des caméra de Police ou de l'armée qui tournaient en CONTINU pour voir ce qui allait se passer !

Complètement dégoûté, j'oubliais l'affaire aussi sec.

Je précise que je m'intéresse aux OVNI, mais sans passion excessive, que je n'ai aucun intérêt à raconter une fausse histoire, je ne crois que ce que je vois, et je ne pense pas être un illuminé (il faudrait alors traiter mes deux amis aussi, ce qui me ferait beaucoup de peine pour eux !).

On m'a demandé très justement pourquoi je n'avais pas parlé ou reparlé de cette affaire pendant 30 ans. En vérité, même avec mes deux amis, nous en avons JAMAIS reparlé. Même pas en 1976/1977 ou j'ai assisté aux cours de psychologie que mon ami T. donnait à des éducatrices.

Par ailleurs, autre histoire, mon copain Jacques R , chasseur donc, à vu un jour (avant ou après) "l'affaire" je ne sais plus, rentrant de la chasse et se changeant vers sa voiture qui surplombait un champ, il a vu (avec un copain) un objet lumineux dans une clairière. Il dit "tient c'est bizarre, je connais le coin, et je ne me souviens pas qu'on est mis un réverbère à cet endroit." C'était la tombée de la nuit.

En observant la lumière, il eu envie d'aller voir, mais à ce moment la lumière c'est élevée et à disparue dans le ciel à la vitesse de l'éclair.
Il faut préciser que l'endroit, les environs du village de la Chapelle-de-Surieu était (à l'époque) un endroit très dense, mais parsemé de clairière, où mon ami aimait chasser.

Pour l'anecdote, mon ami rajouta que le secteur était idéal pour d'éventuels "atterrissages", les clairières étant presque inaccessibles à pied et il n'y avait pas non plus de chemin.

Suite à des événements de ma vie personnelle, je perdis de vue mon ami Jacques en 1979. Mais entre 1974 et 1979 nous n'avons pas, à ma connaissance, reparlé du "phénomène", ni eu de nouvel écho, ni d'autres discussions avec d'éventuels, mais probables, témoins du village de la Chapelle-de-Surieu.

Je ne sais même pas si lors de parties de chasse entre 1974 et 1979 mon ami Jacques en avait reparlé au maire du village, son cousin, ou même aux habitants du village, de cette histoire.

Comme si une mémoire "collective" s'était effacée ?

Passionné d'OVNI, je n'ai JAMAIS vu ni entendu parler de cette "histoire" dans AUCUN livre, aucun reportage, aucune trace depuis les années 1974..

Détails pittoresques, j'ai assisté à LYON à la salle rameaux, vers 1984/1985 (vous voyez ! aucune date précise encore... et pourtant j'y étais à cette conférence...) donc une conférence de Monsieur Jean-Claude BOURRET le "spécialiste" des ovnis... qui, d'ailleurs, nous a fait voir avec fierté la meilleure image d'un OVNI, alors que tous ceux qui s'intéressait au OVNIS depuis longtemps savait que ce n'était qu'un couvercle de poubelle lancé en l'air !
C'est à ce moment que j'ai compris que Monsieur Bourret se servait de sa réputation pour organiser des conférences, et se remplir les poches, mais que finalement, il ne connaissait même pas les plus évidentes photos de canular, très connus des "passionnés" d'ovni !

Je fu encore une fois écoeuré.

En Juin 2002, il y a eu un numéro spécial sur les ovni, dans VSD, (que j'ai déchiré après lecture, donc je ne pourrai pas, encore une fois, prouver ce que je dis, mais j'ai l'habitude.)

J'ai toutefois écris a VSD pour raconter cet épisode de la Chapelle-de-Surieu encore une fois passée à la trappe, et le journal ne m'a jamais répondu. Ils étaient pourtant bien placés pour faire toutes les recherches imaginables.
Ce sera sans doute pour un prochain numéro spécial...
Mais finalement, après être passé pour un con, mais ayant toutefois rassemblé les témoignages et articles je ferai moi même un livre, ça me payera au moins mon abonnement wanadoo... et me consolera de quelques rages devant les quolibets...

Maintenant, on verra ce que raconte l'article de l'époque, qui différera sans doute sur certains points, vu le secret qui a entouré l'affaire (et même sa disparition de toutes archives OVNI, car les "mordus" des OVNI ne l'ont pas en référence) donc épisode disparu par la suite, et pour que les choses soient encore très claires, bref résumé de ma part ayant vécu les faits en tant que témoin, avec mon ami Jacques.

  

1 - "poursuite" par un engin volant, ressemblant à une "dauphine" d'un paysan rentrant de son champs un soir.
2 - OBJET non identifié, IMMOBILE, et au dessus de la Mairie du village pendant un temps que j'évalue selon mes souvenirs à 10 jours MINIMUM
3 -hauteur de l'engin 50, 100, 200 mètres ? moi je dirais selon mes souvenirs 150 mètres.
4 - blocage total du village par la police et/ou l'armée pendant "l'affaire".
5 - lieu exact, le centre du village de la Chapelle-de-Surieu dans l'ISERE.
6 - année probable 1974 ou 1975.
7 - voilà, pour le moment, mon témoignage. Reste à connaître la version des faits par mes deux amis et surtout par l'article que je vais récupérer.



Le témoin a pu retrouver des copies de l'article de presse de l'époque, et a fait beaucoup d'efforts pour le scanner et me l'envoyer :


Ici Paris hebdo n°1746, page 13 (491Ko)
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Il s'agissait donc en fait du 10 décembre 1978, mais il n'est pas facile de se souvenir d'une date avec précision 25 ans après les faits.

De mon coté j'avais réservé une place à la Bibliothèque Nationale de France (BNF) pour consulter les mois de décembre 1974 et janvier 1975 du Dauphiné Libéré et du Progrès de Lyon. J'ai donc fait choux blanc, mis à part un autre ovni, parfaitement distinct de cette affaire.


Le Dauphiné Libéré - Samedi 7 décembre 1974 - page 7

O.V.N.I. dans le ciel à Echirolles ?

Grenoble, 6 décembre - Un de nos lecteurs a aperçu, vendredi à 21h18, dans le ciel d'Echirolles où il demeure, des O.V.N.I.

- C'était un groupe d'objets verts phosphorescents, dit-il. Ils volaient en formation, dessinant un "V" renversé, la pointe en avant.
"Ils se déplaçaient dans un axe Sud-Sud-Ouest Nord-Nord-Est. Les différentes lumières ne se déplaçaient pas avec la même régularité."
Le témoin a cru entendre un sifflement, que sa femme, également témoin, n'a toutefois pas perçu.

Il faudra bien entendu que je retourne à la BNF pour consulter les journaux correspondants à la bonne période, mais je n'ai pas le loisir d'y consacrer une nouvelle journée pour l'instant. En attendant j'ai pu me rendre à la BPI (Bibliothèque Publique d'Information de Beaubourg) qui possède un système de consultation beaucoup plus souple que la BNF et j'ai pu y retrouver l'article de France Soir du 12 décembre 1978.

La Une de France Soir du 12/12/1978 (160Ko)
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  France Soir du 12/12/1978 - page 3 recomposée (100Ko)
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L'enquête


De son coté, Dominique Caudron a retrouvé l'enquête faite sur les lieux par son ami Michel Figuet, décédé depuis, autre ufologue des années 70 ayant en particulier publié le catalogue des rencontres du 3ème type en France.

L'enquête de Michel Figuet est parue dans le n°23/26 de 1979 de "UFO Information". La même enquête, complétée par celle de Richard Varrault est parue avec une carte et des photos des lieux dans "Lumières dans la nuit" n°186 de juin/juillet 1979.

Lumières dans la nuit - page 1 (53ko)
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Lumières dans la nuit - page 2 (62ko)
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Lumières dans la nuit - page 3 (87ko)
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Lumières dans la nuit - page 4 (65ko)
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Lumières dans la nuit - page 5 (59ko)
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Lumières dans la nuit - page 6 (58ko)
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25 ans plus tard


25 ans après il faut remarquer certains faits. D'abord la façon dont peuvent être considérés les témoins. Imaginez vous garder dans un coin de votre tête une histoire d'ovni perché au dessus d'un village qui effraye les habitants, fait se déplacer les gendarmes et journalistes, se fait photographier et même filmer. Imaginez un instant qu'on vous annonce qu'un village près duquel vous avez l'habitude d'aller vous promener est interdit à la circulation pour cause d'invasion d'ovni. Votre curiosité sera forcément excitée à son paroxysme, sachant que si vous lisez ces lignes c'est que ce genre de phénomène vous intéresse un peu, et vous n'aurez qu'une envie : braver les barrages et aller vous aussi voir ce visiteur !

25 ans plus tard, vous avez gardé ça dans un coin de votre tête. Cette vieille histoire. Dire que vous n'aviez même pas pu y aller dans ce village, et que les gendarmes avaient réquisitionné tous les films à l'époque. Jamais vous n'avez pu voir cet objet, simplement un dessin ridicule dans un article d'Ici Paris. Oh bien sûr les journalistes n'avaient pas hésité à étaler le plus possible l'aventure des deux collègues poursuivis par le hérisson volant, mais en transformant ce qu'on vous avait raconté quand les évènements avaient lieu !

Alors vous vous décidez à en parler une bonne fois pour toutes, à faire éclater cette affaire. Vous écrivez aux journaux qui aiment ce genre d'histoire et leur balancez tout, mais eux ne prennent même pas la peine de lire votre courrier : ils en reçoivent sans doute une cinquantaine chaque jour... Ne sachant plus trop à qui en parler, avec méfiance vous en faites part à un petit groupe d'ufologues amateurs, ou plutôt d'amateurs de soucoupes. Et là vous tombez de haut : même les personnes passionnées par le sujet ne prennent pas au sérieux vos dires ! Les railleries pleuvent, et vous êtes ridiculisé en quelques messages et moins de temps qu'il ne faut pour les lire.

Vous venez d'apprendre à vos dépends qu'il n'y a pratiquement plus de recherche sérieuse sur les ovni de nos jours en France. A l'époque, à la fin des années 70 et comme le montre l'article de France Soir plus haut ("Les Nations Unies vont aussi s'occuper des OVNI"), il y avait au contraire une vraie recherche. En tout cas il existait encore des enquêteurs privés qui se rendaient sur place pour interroger les témoins et examiner les lieux. Mais leurs articles ne paraissaient pas dans la grande presse, ni même dans la presse locale. Les bulletins des associations de chercheurs ont toujours manqué d'abonnés, et seuls les passionnés avaient accès aux résultats de ces travaux.

L'article de Lumières dans la nuit montre bien la différence d'approche d'avec France Soir et Ici Paris. Nous retrouvons enfin correctement écris les noms de lieux et des témoins. Les dates et heures sont enfin connues, et les circonstances exactes des évènements sont enfin relatées. Le mot de la fin de cette double enquête publiée six mois plus tard est sans appel : "La planète Vénus était donc particulièrement visible et resplendissait au firmament. Nos deux fermiers ne pouvaient pas ne pas la remarquer dans la direction de leur observation, ils ne la signalent pas, ne la voient pas... et pour cause... puisqu'elle était prise pour l'objet de leur méprise." Cette affirmation est étayée par six pages de description des témoignages et des conditions d'observation, appuyée par une carte précise des lieux et peut difficilement être remise en cause.

Mais combien de personnes ont lu cet article, six mois après les faits ? Le rôle de ce type de publication est à l'opposé de la presse, en particulier de la "presse parisienne". Il ne s'agit pas là de divertir le lecteur ni même de le passionner, quitte à ridiculiser les témoins au passage, mais simplement de résoudre une énigme. Bien entendu, agir de cette manière vous fera vendre beaucoup moins de papier.

Au passage on pourra remarquer dans cette affaire l'incompétence totale des autorités en matière d'ovni. Sans doute le manque de connaissances d'autres cas semblables leur aura fait perdre la maîtrise de la situation en bloquant l'accès au village et en volant toutes les preuves matérielles de l'observation, attisant encore plus le mystère.

Quant à nous, aujourd'hui, nous pourrions essayer de rire un peu moins fort quand une personne prend sur sa fierté pour nous raconter une aventure qu'elle a vécu. Bien sûr il existe beaucoup de mythomanes et il faut toujours garder un oeil critique, mais si ces témoins ne peuvent avoir confiance en nous, simples amateurs de soucoupes volantes, à qui pourront-ils se confier ?

 


Références et remerciements


Je tiens à remercier la personne qui a bien voulu faire ressurgir cette affaire de La Chapelle-de-Surieu : JL Mermet. Je tiens aussi à remercier T. Canuti pour ses précieux conseils de bibliothécaire et les quelques autres personnes qui ont essayé de m'aiguiller dans la recherche d'archives. Dominique Caudron malgré ses railleries de forum mérite de gros remerciements pour avoir eu la mémoire de cette enquête de Lumières dans la nuit, et pour avoir mis à disposition l'article en question. Son ami feu Michel Figuet doit aussi être remercié bien entendu d'avoir ouvert l'enquête en 1978 sur les lieux !


 


La suite...


Voila, cette page est soumise à votre réflexion et si vous me faites part de compléments d'information, ceux-ci seront ajoutés. Michel Figuet avait conclu que Vénus était l'objet mystérieux, et il y a de fortes probabilités que ce soit la bonne explication. D'ailleurs une fermière des environs, restée anonyme dans son enquête, lui avait confirmé la visibilité de l'étoile du berger dans le ciel au moment des faits...








Vous trouverez sur notre forum d'autres témoignages récents, d'observations d'ovni ayant eu lieu en France et ailleurs. N'hésitez pas à nous faire part de vos expériences, votre anonymat sera respecté.






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